Parmi les risques que les skieurs de montagne et les skieurs hors-piste font courir aux autres, celui du déclenchement d'avalanche est le plus grave. De plus en plus nombreux sont les skieurs qui n'ont jamais pratiqué la montagne en dehors des pistes de ski et qui souhaitent connaître autre chose. L'activité du ski de piste amène, sur des itinéraires de montagne, un certain nombre de skieurs qui n'ont jamais eu de contact avec celle-ci et dont quelques-uns réaliseront difficilement que la neige qu'ils rencontrent n'a aucun rapport avec le matériau qu'ils ont connu sur les pistes. C'est ainsi que chaque année, des skieurs, plus rarement des alpinistes, sont victimes d'avalanches dans l'exercice de leur sport favori ; mais il faudrait ajouter aussi ceux qui, dans leur vie quotidienne peuvent être les victimes d'avalanche lorsque celles-ci détruisent maisons et routes.
Lorsque l'accident a eu lieu, il est légitime de rechercher quelles en sont les causes et par conséquent s'il peut être imputable à un comportement humain fautif dans un but répressif certes, mais aussi et surtout dans le dessein de réparer les préjudices causés aux victimes ou, en cas de décès, à leurs ayants cause. Et c'est alors que s'ouvre la phase judiciaire des conséquences de l'accident qui aura en outre pour but, par l'analyse des faits et des comportements que feront les juges, avec l'aide des experts, tous spécialistes de haut niveau (guides, moniteurs, scientifiques), de faire ressortir les fautes commises, ce qui pourra servir de références ou à constater que, malgré tel comportement, si du moins des victimes sont en cause, celles-ci ne pouvaient échapper à leur sort, aucune faute n'ayant été établie. Il paraît utile de rappeler brièvement et le plus simplement possible, les principes généraux de la responsabilité et les conséquences judiciaires et juridiques qui en découlent.
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